L'injection à moindre risque : les outils indispensables




Le filtre
La filtration des substances avant leur injection permet de limiter certaines complications causées par les particules insolubles, qui proviennent :
- des produits de coupe ajoutés aux drogues de rue
- des excipients composant les médicaments
Les particules insolubles, comme le talc ou l'amidon, se bloquent dans les petits vaisseaux sanguins, notamment au niveau des poumons. Elles entraînent des dégâts veineux et d'autres complications.
En l'absence de filtres dédiés, les PQID utilisent des filtres de cigarettes ou des morceaux de coton. Ces filtres ne sont pas stériles et sont nécessairement manipulés avec les mains ou la bouche avant d'être utilisés, avec un risque d'infection. De plus, ils ne sont pas efficaces.
Plusieurs types de filtres sont dédiés à la réduction des risques. La filtration n'altère pas l'effet recherché de l'injection.


Points-clés à retenir
En complément de l'utilisation de ces outils, d'autres mesures sont nécessaires pour réduire les risques d'infection :
Les mains
Se désinfecter les mains avant chaque injection, idéalement avec du gel hydro-alcoolique.
Le site d'injection
Désinfecter le site d'injection avec un tampon alcool.
Les mains
Ne jamais partager le matériel, ni la seringue ni le reste, pour éviter les contaminations virales.